Le 17 octobre 1961
« En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l’ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon. » [Jean-Luc Einaudi]
des organisations appellent à un rassemblement au Pont Saint-Michel en mémoire des victimes
le 12 février 1999, pour la première fois, un représentant de l’Etat a reconnu la réalité
loin d’être une bavure isolée, la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 résulta d’une véritable « terreur d’Etat » mise en place par Maurice Papon qui s’inspira des expériences coloniales
la LDH s’inquiète d’une politique de réhabilitation rampante du passé colonial français
rassemblement à 17h, Place St Michel, pour le 49e anniversaire du massacre d’octobre 1961
comment ne pas faire le rapprochement avec le comportement actuel de l’administration, en particulier de la police, vis-à-vis des immigrés “sans-papiers” non originaires de l’UE ?
à l’occasion du cinquantenaire des massacres d’Algériens à Paris
un appel à signer par les individus, un autre par les organisations
de la difficulté d’accéder à certains documents ... qui ont été détruits
le documentaire, tourné clandestinement puis censuré, qui retrace les événements tragiques du 17 octobre 1961 à Paris, sortira enfin dans nos salles le 19 octobre 2011
le film sur les massacres d’octobre 1961 à Paris sera présenté par la LDH à Toulon le 20 octobre
la relaxe dont a bénéficié Jean-Luc Einaudi en février 1999, à l’occasion du procès que Maurice Papon lui avait intenté pour diffamation, a permis d’établir la violence inouïe de la répression de la manifestation des Algériens du 17 octobre 1961
brève chronique de la ré-émergence des événements d’octobre 1961, souvent confondus avec ceux du métro Charonne
la préface d’une bande dessinée de Daeninckx et Mako qui se déroule dans le cadre des massacres du 17 octobre 1961
« ... voilà tu peux dire maintenant que tu as vu la France ! »
le Mrap et la LDH ont demandé la reconnaissance d’un “crime d’Etat”
« qu’est-ce que tu veux, elle voulait aller à la manifestation »
Maurice Papon : « Pour un coup reçu, nous en porterons dix »
la loi du 3 janvier 1979 sur les archives et le procès Papon/Einaudi de 1999
les massacres d’octobre 1961 : le moment le plus tragique d’une période noire
prise de parole de la section de Toulon de la LDH, lors du rassemblement sur le Parvis des droits de l’Homme, le 17 octobre 2011
le “mensonge d’Etat” du régime gaulliste, les “silences” de la gauche et les “blocages du côté algérien”
le témoignage d’un ancien policier qui était en service le 17 octobre 1961, et le déni du maire de Neuilly-sur-Seine
réédition du premier livre qui, en 1985, a dévoilé l’ampleur des massacres d’Algériens en octobre 1961 à Paris
le massacre du 17 octobre 1961 est “le paroxysme de la violence et de l’arbitraire”
à Nice, un groupe de nostalgiques de l’Algérie française détourne les travaux de Linda Amiri ; qu’on se le dise : d’ailleurs, à Nice, les massacres d’Algériens par la police parisienne n’existent pas
ma grand-mère et ma tante l’ont vécu ; elles s’en souviennent comme si c’était hier
la droite reste figée dans un refus de principe, alors que la gauche semble prête à une reconnaissance officielle
Gilles Manceron explique les mécanismes qui ont contribué à l’occultation de ce massacre de la mémoire collective
cet appel sera remis au président de la République
une répression sanglante encore mal connue
“un commandement dépassé, une police en crise ?” par Emmanuel Blanchard
cinquante et un ans après, une importante reconnaissance des faits
une demande : faciliter la recherche historique en améliorant l’accès aux archives
poursuivre le travail politique et historique pour que la France tourne enfin la page coloniale de son histoire
élu au Conseil de Paris, il interpella Maurice Papon sur la répression des manifestations d’Algériens du 17 octobre 1961
article écrit en octobre 1991 à partir du livre “La bataille de Paris” de Jean-Luc Einaudi
préfet de Constantine, inspecteur général pour l’Est algérien puis préfet de police de Paris...
comment les pratiques des fonctionnaires chargés de la sécurité ont contribué à la création du « problème nord-africain »