Discours de Dakar 2007
« les jeunes Sénégalais attendaient tout autre chose qu’un cours magistral sur la colonisation et le malheur africain »
une « insulte » aux Africains et une « glorification insensée » de la colonisation
l’armature intellectuelle qui sous-tend la politique africaine de la France date de la fin du XIXe siècle
professeur d’Histoire à l’Université de Dakar, il répond au discours que le Président de la République y a prononcé
Jean-François Bayart « stupéfait » par les propos présidentiels
Achille Mbembe revient, en précisant sa pensée, sur le texte publié il y a quelques jours en réponse au discours controversé de Nicolas Sarkozy
plusieurs écrivains africains se joignent à Raharimanana pour répondre au président français
en matière de politique africaine, l’homme de la rupture disparaît sous le poids des traditions
l’historien, professeur à l’université Columbia, estime qu’« il est temps pour les Africains d’oublier l’Europe »
une mise au point de la présidence sud-africaine rappelle que les félicitations de Mbeki ne concernaient que le soutien de la France au développement de l’Afrique
les commentaires restent très sévères, et pas seulement en Afrique
« j’étais présent à Dakar, cela a été un grand discours... »
elle propose aux historiens africains de s’engager dans la production d’un ouvrage scientifique qui lui réponde
“petit con prétentieux”, “connard”, “crétin” ...
et ne comprend toujours pas les critiques qui sont faites à ce texte dont il est l’auteur ...
Bernard Kouchner juge le discours « avec une certaine sévérité »
un an plus tard, il répète que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire »
un ouvrage pour éclairer le grand public sur la réalité de l’histoire africaine
cinq historiens français et africains reviennent sur le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, le 26 juillet 2007 - un extrait de la contribution d’Ibrahima Thioub